lundi

Car la brue nie toute implication...

Car la brue nie toute implication... dans la perte du mari de la fille du philosophe.

Les maris, c'est bien connu, sont bien marris quand ils s'évaporent au lit avec les taupes qui les modèles. Et les cons joints aussi qui se croient propriétaires des sentiments et des serments pour la vie.

Quand aux présidents, c'est évident, ils s'évident avec le temps, ils s'usent vite, ils se délitent avec ou sans délits, et même parfois au lit. L'abus de pouvoir est éphémère jusqu'à la lie...

Mais qui saura un jour le fin mot de la fable ? La véritable héroïne est-elle une endorphine, une ocytocine, une narcisso-strip-teen ? Pourquoi le mâle béat nous donne-t-il ce malaise béant ?

Pourquoi la joie intense d'un homme hélas enfin comblé nous effraie-t-elle autant que les cris d'orfraies frayant au hasard de rencontres altières ?

Pourquoi lui, pourquoi elle, et pourquoi nous ? Monaco ne suffisait pas ? Qu'importe... plutôt se demander : et après ? Comment vont-ils rompre leur coup médiatique sans se rompre le cou ? Après la fuite en avant, la Fureur de vivre, et enfin la Nuit américaine ?

Quelqu'un m'a dit -- ce doit être Brassens à propos de Fernande -- qu'elle était vierge avant son premier amant. Vierge de tout soupçon, de tout remord, de tout scrupule. Et pourtant, quel remugle de morue... avant la publication des bans...